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Mosul, Iraq (2017)

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Août 2017, le drapeau irakien s'élève de nouveau sur Mossoul, après 9 mois de bataille contre l'Organisation État islamique. L'OEI s'était emparée de la seconde ville d'Irak en juin 2014.

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Il a fallu six mois aux forces régulières irakiennes, appuyées par la coalition internationale (comprenant notamment les États-Unis et la France) pour libérer Mossoul-Ouest. Plus ancien que la partie Est, l'Ouest de Mossoul est principalement constitué de petites rues, où les batailles sont plus ardues. En 2017, elle est en grande partie dévastée par les bombardements de la coalition internationale pour faire avancer l'offensive. De nombreuses mines installées par l'Organisation État islamique avant la fin de la guerre ont aussi causé des destructions majeures. Environ 10 000 civils auraient péri pendant la bataille de Mossoul.

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                                                                          Minaret de la Mosquée al-Nouri, détruite par l'Organisation État Islamique le 21 juin 2017.





Entre octobre 2016 et janvier 2017, alors que les forces régulières irakiennes avancent dans la partie Est de Mossoul, la coalition internationale détruit les ponts surplombant le Tigre. Elle coupe ainsi tout contact entre l'Est et l'Ouest. Les combattants de l'OEI sont tous repliés à l'Ouest en janvier 2017.
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Au milieu des maisons détruites, des corps sans vie sont laissés à l'abandon. Selon les autorités irakiennes, ce sont des combattants de l'OEI, tués par des civils rebelles. Qui croire ? Les morts ont les mains attachées dans le dos. Cela fait peu de doute : ils ont été exécutés sans jugement. Probablement par les forces irakiennes. Pendant la bataille de Mossoul, les exécutions extra-judiciaires étaient courantes. De nombreux irakiens qui n'appartenaient pas à l'OEI auraient ainsi été tués par les forces régulières irakiennes.
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                                                                                                                                         Un combattant d'une milice chrétienne alliée aux forces régulières irakiennes.
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Pris au piège entre la terrible répression de l'Organisation État islamique et les bombardements incessants de la coalition internationale, les habitants de Mossoul-Ouest ont payé un lourd tribu pendant les combats. Une poignée d'entre eux a pu fuir le fracas de la guerre. Les autres ont été forcés par l'État islamique à rester dans la ville, utilisés comme boucliers humains par l'organisation terroriste.
Après la bataille, le retour est difficile pour les civils, qui manquent de moyens et qui craignent les exactions des forces régulières irakiennes. Celles-ci soupçonnent une partie des Mossouliotes d'avoir soutenu l’État islamique, qui contrôlait la ville de juin 2014 à juillet 2017.

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Les civils sont rares au lendemain de la guerre. Mais certains Mossouliotes sont parvenus à revenir pour reconstruire eux-mêmes leur maison.
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                                           Une civile découvre sa maison dévastée à Mossoul-Ouest.
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Dans un quartier de Mossoul-Ouest, une dispute éclate entre deux anciens voisins. L'homme reproche à la femme en hijab d'être une partisane de l'OEI. Selon lui, son fils aurait combattu pour Daesh.
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En août 2017, Salah rouvre son restaurant de falafel. Il avait fui quelques mois plus tôt avec sa famille, alors que la guerre faisait rage à Mossoul-Ouest. A l'époque, ses clients sont principalement des militaires ou des policiers irakiens des forces régulières. L'Ouest de Mossoul a quasiment été vidé de ses civils, morts ou déplacés dans des camps de la région.
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Le Tigre, sur la route d'Erbil à Mossoul.
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     Coucher de soleil sur Mossoul-Ouest.
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